La flambée des coûts dans les cantines scolaires
La flambée des coûts dans les cantines scolaires est un sujet de préoccupation croissant pour de nombreux parents et également pour les communes. Les coûts moyens des repas scolaires ont augmenté de manière significative ces dernières années, mettant une pression financière sur les familles à faible revenu et les établissements scolaire.
Il y a plusieurs facteurs qui contribuent à cette augmentation des coûts. Tout d’abord, les normes nutritionnelles, plus strictes ont entraîné une augmentation des coûts de la nourriture. En effet, nous en avons déjà parlé dans notre article sur la loi EGALIM, les objectifs de cette loi sont d’inclure 20 % de Bio et 50 % de produits labellisés dans les repas des cantines. Ceci cumulé à l’augmentation des prix liée à l’inflation grandissante dans le pays, a fait grimper les prix des repas à la cantine.
Les familles à faible revenu sont particulièrement touchées par ces augmentations, car elles ont souvent des difficultés à payer les repas scolaires. Les établissements scolaires sont également en difficulté pour fournir des repas abordables à leurs élèves, tout en maintenant des normes nutritionnelles élevées.
En ce qui concerne les écoles maternelles et primaires, la décision d’augmenter ou pas le coût du repas est une décision de la commune. D’après Ouest France « Le Conseil national de la restauration collective (CNRC) estime que sur un coût moyen de 2 € par repas, la hausse est en moyenne de 20 %. 10 % de hausse de prix liés à l’inflation, 10 % de hausse liée à l’application de la loi Egalim 1 sur les produits de qualité depuis janvier « ,
a expliqué le coprésident de son groupe de travail économique, Pierre Perroy. ».
En réponse à ces changements, les députés ont ajouté une enveloppe dédiée au budget rectificatif en août 2022. Le texte prévoyait un soutien de 430 millions d’euros pour les communes, de 120 millions d’euros pour les départements et de 18 millions pour les régions. Pour aider les familles à faible revenu à payer pour les repas scolaires, le revenu de solidarité active (RSA, versé par les départements) a été revalorisé.